Dans la grande région de Montréal, incluant Laval, les propriétés résidentielles se vendent à un rythme accéléré, selon les plus récentes données de septembre publiées par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
La baisse des taux d’intérêt, combinée à une demande toujours soutenue et à un nombre limité de nouvelles inscriptions, accentue la pression sur les acheteurs. Résultat : ceux-ci doivent agir vite, souvent sans avoir le temps d’évaluer toutes leurs options.
À Montréal, le délai moyen de vente pour une maison unifamiliale est passé à 40 jours cette année, contre 50 jours en 2024. Dans bien des cas, une propriété mise en vente en semaine trouve preneur avant même le week-end. Selon un courtier de la région, les offres d’achat sont fréquemment acceptées dans les trois jours suivant la mise en marché.
Le retour de la surenchère
Trouver une maison ne suffit plus : il faut aussi l’emporter face à la concurrence. Près de 40 % des transactions dans les secteurs de Montréal et Laval se concluent à un prix supérieur à celui affiché, signe d’un retour marqué de la surenchère.
Les immeubles à revenus de deux à cinq logements attirent également beaucoup d’attention, surtout sur l’île de Montréal. En septembre, les ventes de plex ont bondi de 33 % par rapport à l’an dernier, avec un délai de vente écourté de près de trois semaines.
Face à la rareté des maisons unifamiliales, certains acheteurs s’unissent pour acquérir un plex, tandis que d’autres comptent sur l’aide financière de leurs proches. Un sondage récent révèle qu’environ un tiers des premiers acheteurs québécois ont bénéficié du soutien de leur famille pour accéder à la propriété.